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Bigger on the Inside
7 juillet 2014

"If you keep getting up, you win."

J'ai enfin récupéré un semblant de temps libre après deux semaines de courir-partout.

La BBC m'a engagée pour une semaine supplémentaire après mon stage, donc j'ai terminé vendredi (et j'ai gagné des sous, ha !). La semaine dernière, j'ai vu Credible Likeable Superstar Role Model de Bryony Kimmings. La pièce parle de Taylor, la nièce de Bryony. Taylor a neuf ans, et quand Bryony s'est rendue compte que les gens qu'elle prenait en exemple n'étaient pas franchement idéaux, elle a décidé de créer sa propre pop star, selon ce que Taylor voulait. Pendant la pièce, on danse, on rit, on découvre la relation entre Bryony and Taylor et on pleure aussi, parce que Taylor grandit et qu'à un moment elle va en avoir marre d'être sur scène avec sa tante. Et on pleure.

Je vous dirai bien d'aller la voir, mais je pense que c'est terminé.

Si vous vous souvenez de quand j'ai été voir Bryony Kimmings la dernière fois, la pièce que j'avais été voir était la version "pour enfants" de cette pièce-ci. Plus de danse et de chansons, moins de "lançons une pomme à Taylor parce qu'on a oublié de la nourrir aujourd'hui".

Cette semaine j'ai vu Limbo pour la troisième fois, ainsi que Neil Gaiman et le FourPlay String Quartet pour le nouveau bouquin de Neil, The Truth is a Cave in the Black Mountains. Il nous a lu des nouvelles, et son livre, et nous a chanté des chansons. Comme quelqu'un l'a magnifiquement souligné sur twitter il y a quelques jours, Neil est en tournée et il chante sur scène, tandis qu'Amanda est en train d'écrire un bouquin chez elle.

Je reprends donc la routine de ne pas être payée, de bosser au théâtre, et de dormir pendant mes journées off. Demain je vais voir Tim Minchin.

Aujourd'hui j'ai vu How I Live Now, que j'avais l'intention de voir quand il est sorti au cinéma mais que je n'ai finalement pas vu probablement parce que j'étais trop occupée. J'ai entendu parler de ce film grâce à Amanda Palmer dont l'une des chansons fait partie de la bande originale. Le film parle d'une adolescente américaine qui vient passer les vacances en Angleterre chez ses cousins qu'elle ne connait pas, et tombe amoureuse tandis que la troisième guerre mondiale éclate. Les représentations de l'adolescence, de la peur, l'envie, la joie et la tristesse sont absolument magnifiquement exécutées. C'est toujours délicat de représenter des émotions, et ici le film fait un sans faute. On aurait pu ajouter un peu de développement au début; l'évolution de Daisy, le personnage principal, se passe un peu trop vite à mes yeux. Mais le film est basé d'un livre de Meg Rosoff, qui dévleoppe probablement beaucoup plus ce qu'il se passe dans la tête de Daisy.

Bref, j'ai commandé le livre. 

J'ai aussi vagabondé dans les séries sur Netflix. Il faudrait vraiment que je finisse Chuck, même si je dois faire ça un épisode par mois. J'ai commencé Star Trek aussi. Big Brother US a recommencé et les personnages me gonflent moins que l'année dernière, déjà. C'est un bon début. J'ai hâte qu'il y ait un peu plus de conflit et que ce soit moins artificiel, mais si la saison continue comme ça, je suis pour.

Apparemment Ai Yazawa a recommencé à dessiner de plus en plus régulièrement. Sa dernière publication indiquait un possible retour de Nana... Et donc on croise les doigts. Vous qui êtes arrivés après que le manga Nana ait été mis en hiatus indéfini (en 2009), vous n'avez pas connu mon amour pour cette série. Suite à des conseils de ma pen-pal* canadienne Drianna, c'est le premier manga que j'ai lu. Ça a vite imposé l'échelle de qualité: rien n'a égalé cette série.
Nana ça parle de deux jeunes adultes qui arrivent à Toyko, ça parle de sentiments et de ressentiments, d'amour et d'amitiés, tout ça sous fond de musique et de Vivienne Westwood. Nana m'a présenté des personnages complexes dès le départ, des histoires qui paraissent simples en surface mais ne sont pas ce qu'elles ont l'air d'être, des émotions qui m'ont tordu le ventre et un dessin déjà magnifique. Yazawa-san est drôle. Yazawa-san est tombée malade en 2009, et commence apparemment à se remettre. L'histoire s'est arrêtée sans nous donner de réponses. Des mini-histoires d'une ou deux pages ont été publiées tous les trois-quatre mois depuis janvier 2013. Alors on croise les doigts.
Parce que merde, je sais qu'elle est capable de nous donner une fin digne de ce nom (si vous avez l'occasion, lisez Paradise Kiss. Y'a cinq volumes, et c'est parfait.)

*bon en réalité on se parlait que sur internet, mais quand même. Imaginez 2005, MSN Messenger, mon entrée active dans les fandoms et les fanfictions, et ma découverte des mangas et du yaoi. Imaginez des pages A4 remplies de citations et des posters sur les murs, écouter des cds sur ma chaîne hi-fi et dépenser une somme folle pour acheter tous ces volumes.

nana-218029

Ah tiens, faisons un bond dans le passé pendant une minute.


Mika Nakashima - Blood


Anna Tsuchiya - Rose


L'arc~en~Ciel - Trust

(Edit: De façon méga-pas-calculée, j'ai parlé de Nana le 7 juillet. Si jamais vous avez un peu lu, c'est une date "importante" dans le livre. Ça fait donc aussi huit ans PUTAIN HUIT ANS que j'ai été à mon premier Japan Expo. Accessoirement, joyeux Tanabata !)

Maintenant, il faudrait que j'arrive à me motiver à nouveau pour me pointer dans un studio de danse. Rouillée comme je suis, ça va faire mal.
J'ai aussi commencé à penser à mes vacances. Je peux faire l'Islande pour un peu plus de £200, en ajoutant la bouffe et autres dépenses. J'ai aussi prévu un mini road trip fin août - reste plus qu'à savoir où on va (et comment.)

Je suis en plein relecture de Order of the Phoenix, ou La Brique comme je l'appelle. Ouais, ben, toujours, hein. Sauf que maintenant j'ai suffisamment de recul pour comprendre davantage les réactions de Harry. Quand je l'ai lu les premières fois, j'étais en pleine adolescence. J'ai encore plus de respect pour Rowling pour avoir créé des personnages qui grandissent, et avoir résisté à la tentation de les écrire comme étant parfaits ou avec le recul d'une femme de la quarantaine. Donc voilà, je kiffe, Sirius est partout, et je crois qu'il va falloir que je choisisse mon moment pour avancer dans le livre parce que j'aurai quand même l'air con si je pleure dans le métro.

Ah, oui, au fait. J'ai eu ma mention pour mes études. C'est tellement tombé un jour où c'était la chose qui m'intéressait le moins (je me suis battue avec un contrat qui a fait que j'ai failli ne pas revenir bosser cette semaine et ça m'a angoissée toute cette journée-là) que finalement je me suis rendue compte que ce n'était pas si grave. Mais je l'ai eue. Et je me suis à nouveau rendue compte que beaucoup de gens méprisent la réussite académique. Du coup, bof, quoi.

 

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